Publié le 9 janvier 2022 à 7h56

Levons les brevets des vaccins ! 

870 millions d’euros. C’est la somme que l’UE, c'est-à-dire les Etats membres, doivent payer à Astra Zeneca pour l’accès à son vaccin. Or, fin février, sur les 300 millions de doses promises, seules 130 millions avaient été livrées effectivement.  La Rai italienne a publié le 18 février l’intégralité du contrat entre la commission et Astra Zeneca. C’est édifiant. Aucune clause dans le contrat n’oblige le géant de l’industrie pharmaceutique à respecter les délais de livraison. Le contrat stipule qu’AstraZenaca s’arroge l’exclusivité du brevet ; peu importe que des milliards d’euros de fonds publics (8 milliards en tout, et 2,3 milliards par la Commission) n’aient été injectés dans la recherche. La Commission européenne couvre les manquements, voire les mensonges, de l’industrie pharmaceutique, tels que celui d’AstraZeneca prétendant que les usines de production situées au Royaume-Uni ne pouvaient approvisionner que les îles britanniques. A partir de juillet 2021, le coût des doses est laissé à la discrétion d’AstraZeneca selon sa « bonne volonté » (sic, dans le contrat). Enfin, la Commission a « oublié » de négocier une clause de transparence permettant aux autres institutions européennes de contrôler le respect du contrat. Une nouvelle fois, la commission européenne démontre sa soumission aux intérêts du capital.

 

Cela renforce l’impérieuse nécessité et l’urgence absolue de sortir les vaccins de la loi du profit. Comme l’exige Fabien Roussel dans sa lettre ouverte au Président de la République du 9 février, « il y a donc urgence à ce que les États prennent le contrôle de cette campagne vaccinale et organisent la production et la diffusion de ces vaccins, comme le demandent l’Inde et l’Afrique du Sud ». C'est le message que le secrétaire national du PCF portera en personne, ce 9 mars, au Bureau de l'OMS à Lyon. La France doit saisir l’OMS afin de coordonner les efforts des Etats et de faire du vaccin un bien public mondial. L’article 311 des statuts de l’OMC prévoit la possibilité de lever les brevets « dans des situations d'urgence nationale ou d'autres circonstances d'extrême urgence ou en cas d'utilisation publique à des fins non commerciales ». Il est temps d’agir  !


Publié le 25 janvier 2022 à 16h43

Encouragement à la grève du système scolaire du jeudi 27 janvier 2022

Depuis jeudi 20 janvier, les syndicats scolaires, dont le SNuipp-FSU, lance un apppel à la grève générales dans l’Éducation nationale.

Tous les enseignants, parents d’élèves et personnels de l’éducation sont appelés à manifester, et les parents d’élèves incités à ne pas mettre leurs enfants à l’école, au collège ou au lycée.

Notre mouvement politique vous incite à participer à cette grève autant que possible, et soutient ce mouvement nationale.

N’oublions pas : contre le raz-le-bol nationale, il y a la solidarité populaire !

Publié le 13 janvier 2022 à 12h10

Grève du système scolaire ce jeudi 13 janvier 

Ce jeudi 13 janvier 2022, 75% des enseignants du primaire, 60% des professeur.es de collèges et lycées et les parents d'élèves, personnels accompagnant, et même élèves sont en train de manifester à travers le pays, afin de dénoncer les failles d'un protocole sanitaire changeant toutes les semaines (depuis lundi 3 janvier, jour de la rentrée, le protocole sanitaire a changé 3 fois).

Notre groupe politique soutien ce mouvement de grève scolaire et 94% de nos adhérents se rendront dans les cortèges des manifestations de Paris, Cherbourg-en-Cotentin (Manche), Caen (Calvados) et Rouen (Seine-Maritime) afin de protester et de demander la démission de Jean-Michel Blanquer, Ministre de l'Éducation nationale, qui n'a pas cesser de tâtonner depuis le début de la crise sanitaire de Covid-19 sur les protocoles sanitaires en milieu scolaire.

Vous aussi, si vous pouvez, allez manifester !